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𝐄𝐉𝐄𝐂𝐓 - 𝐏𝐨𝐬𝐭𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐉+𝟏𝟎𝟖

"En regardant un court métrage en présélection du 25e festival du cinéma Apollo, mon esprit a court-circuité mon attention pour me balancer encore et toujours sur EJECT ... exactement comme ce bouton d'un camescope ... et venir installer cette pensée : "et si finalement tu ne voulais pas le finir ce film ?!" ... merde ... en effet ... et si quelque part, pour une raison occultée par la passion, je ne voulais pas finir ce film ... repoussant toujours les assauts des instants du montage en cours pour me perdre dans des tests de VFX, de sound design ou de compositions musicales ... autant de temps passé ailleurs ... à s'aiguiser sur la lame acérée de l'émotion ... il est là l'arbitraire de la solitude, dans les imaginaires d'un long métrage en devenir ... un tatouage aux encres profondes comme des crevasses d'incertitudes ... "je te parle, tu me réponds" ... mais est-ce que ce que je dis est audible dans le contexte où cela est dit ? ... Pas si sûr ... pas du tout même ... l'amère tranquillité de ce voyage dans la lune à la Méliès ... elle me guidait de sa vision interstellaire, renvoyant les mirages cosmiques au fond des âmes ... à se rechercher ... redire, toujours, pour atteindre l'apaisement ... et progresser toujours ... il en ressortira, si on le veut, un film ... c'est-à-dire une vie ... à partager d'une manière ou d'une autre ..."

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𝐄𝐉𝐄𝐂𝐓 - 𝐏𝐨𝐬𝐭𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐉+𝟏𝟎𝟒 - 𝟏𝐡𝟓𝟐'𝟓𝟔"𝟎𝟒

"Parce qu'il faut exorciser le venin créatif injecté dans mes veines ... nouvelle publication au lendemain de la précédente ... après 3 jours de questionnements, d'hésitations, d'une peur viscérale d'échouer ... ça voltige dans l'air nauséabond des silences aussi ingrats que méprisants ... ils éteignent les étoiles qui font danser en nous ces amours funambuliques en équilibre instable sur un fil ... désordonne tes reliques d'espoir quand l'ignoble substitue au noble les carences orchestrées par des tourbillons hurlant aux chiens affamés l'angoisse des ventres vides ... ces grincements intérieurs-interpleureurs ... comme il est dit dans 𝐄𝐉𝐄𝐂𝐓 : "𝐎𝐧 𝐝𝐢𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐮 𝐏𝐫𝐞́𝐯𝐞𝐫𝐭" ... étrangle la poésie noire d'anciennes bouches encastrées aux allures étrangères à mesure des distances qui les séparent ... comme un monde de mépris où la salive devient bave gluante avec ou sans parole ... ce n'est pas parce que le cinéma était muet qu'il n'écrivait pas les drames des morsures silencieuses de la gifle du dédain comme un glitch vidéo décapitant une femme méprisée ... en toute connaissance de cause d'une attente légitime d'un regard reconnaissant et bienveillant ... or ... quand on le sait et qu'on le fait, c'est qu'on sait ce que l'on fait."

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𝐄𝐉𝐄𝐂𝐓 𝐏𝐨𝐬𝐭𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐉+𝟏04

"Travailler un montage, pour moi, c'est entrer en connivence avec une matière qui me résiste ... environ 16 heures pour aboutir à un rythme satisfaisant de moins de 2 minutes avec les images supplémentaires tournées le 15 janvier dernier ... se retrouver face à un bloc d'argile qu'il faut façonner ... terminer épuiser, le soir, les mains pleines de terre ... sans doute ai-je une approche trop romantique de cette phase de la postproduction ... mais aussi moins technique puisque je la ressens viscéralement avec une déconnexion totale du cerveau ... peut-être est-ce cela estimer l'instant présent ... je dis bien estimer et non pas "vivre" ... estimer non pas au sens d'évaluer mais d'apprécier ... je vais pouvoir avancer dans la fin du film ... maintenant que la séquence, assez descriptive du lever du secret me semble compréhensible de toutes et de tous ... elle sera "soutenue" par une "musique" sorte de code dans le film qui revient chaque fois que des "explications" sont données exclusivement par l'image ... "

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